Nous annoncions (en juin) que nous mettrions progressivement une bibliographie détaillée sur le thème 2009 de culture générale HEC, à savoir, la beauté. Promesse non tenue et nous n’avons même pas achevé celle sur Platon ! Et il est désormais un peu tard … Cela pourrait permettre de méditer sur l’une des applications possibles de la notion de beauté au comportement de certains : qu’est-ce qui permet de dire, comme le faisaient couramment les Anciens, qu’un acte est beau et inversement non beau?
Pour revenir à la bibliographie promise, chaque professeur a livré la sienne à ses classes en tenant compte de sa propre progression et, sans faire de publicité aux nombreux ouvrages sortis à l’automne sur la beauté, vous y trouverez … trop de livres !
Mais, dans quelques temps, (en espérant que ce ne sera pas une promesse de normand) et après avoir constaté la très grande difficulté devant laquelle se trouve les étudiants pour définir la beauté, nous placerons une longue analyse portant sur l’une des conditions de possibilité de la beauté.
LA lecture indispensable reste toujours celle de Platon, l’Hippias majeur (Garnier-Flammarion) ; on y trouvera le premier questionnement sur l’essence de la beauté. On peut y ajouter la lecture du Banquet et du Phèdre.
L’autre lecture indispensable mais très difficile à effectuer sans l’aide d’un professeur sera « La critique de la faculté de juger » de Kant dont l’édition en Garnier-Flammarion a l’avantage de posséder un index. Il existe chez Hatier-Poche un petit guide, intitulé : « Emmanuel kant. Analytique du beau » par Ole Hansen-Love, qui peut rendre quelques services à celui qui n’aurait pas eu une initiation à cet auteur en terminale. Vient aussi de paraître en édition de poche de Luc Ferry, « Kant. Une lecture des trois « Critiques ». LGF-LIVRE POCHE.
A cela on peut ajouter la lecture de quelques pages choisies de « L’esthétique » de Hegel dans la collection Livre de Poche en 2 volumes, qui présente l’immense avantage de présenter un index.
J’ajouterai "Du vrai, du beau, du bien" de Jean Pierre Changeux pour tenter une ouverture vers une problématique moderne : le retour de la nature dans la question du beau via la biologie.