Bac 2012 – Série STG – Philosophie – Pondichéry
Sujet 1 : L’expérience nous instruit-elle ?
Sujet 2 : L’art répond-il à un besoin ?
Sujet 3 :
Il est certain que la fin d’une loi n’est pas d’abolir ou de restreindre la liberté mais de la préserver et de l’augmenter. Ainsi, partout où vivent des êtres créés capables de lois, là où il n’y a pas de lois il n’y a pas non plus de liberté. Car la liberté consiste à n’être pas exposé à la contrainte et à la violence des autres ; ce qui ne peut se trouver là où il n’y a pas de loi. La liberté n’est toutefois pas, comme on le prétend, le loisir pour tout homme de faire ce qui lui plaît – qui, en effet, serait libre là où n’importe quel autre, d’humeur méchante*, pourrait le soumettre ? – mais le loisir de conduire et de disposer comme il l’entend de sa personne, de ses biens, et de tout ce qui lui appartient, suivant les lois sous lesquelles il vit ; et par là, de n’être pas sujet à la volonté arbitraire d’un autre mais de suivre librement la sienne propre.
LOCKE
* d’humeur méchante : se dit d’un homme de tempérament violent.
Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions suivantes, qui sont destinées
principalement à guider votre rédaction. Elles ne sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit d’abord étudié dans son ensemble.
1. Dégagez la thèse de ce texte et montrez comment elle est établie.
2. a) Expliquez : « la liberté consiste à n’être pas exposé à la contrainte et à la violence des autres ».
b) Pourquoi la liberté ne consiste-t-elle pas pour chacun à « faire ce qui lui plaît » ?
c) Expliquez : la liberté est « le loisir de conduire et de disposer comme il l’entend de sa personne, de ses biens, et de tout ce qui lui appartient ».
3. Les lois ont-elles pour but de préserver et d’augmenter la liberté ?